Un Café quoi ? Mortel ? C’est une blague ? Pas vraiment, c’est plutôt un rendez-vous informel pour échanger sur la mort et le deuil. C’est un instant de partage pour s’exprimer librement et être écouté sans aucun jugement, ni commentaire. Je vous explique son histoire et comment ça marche.
L’origine du Café mortel
Parler de la mort dans un bar, voici l’idée toute simple lancée par le sociologue suisse Bernard Crettaz en 2004. Dans ces « Cafés mortels », il souhaite ainsi « libérer de façon spontanée et sauvage une parole sur la mort, tout en la dédramatisant par le boire et le manger d’un bistrot ». Pendant plus de 10 ans, il en a animé dans son pays d’origine mais également à travers l’Europe et l’outre-atlantique. Dans ces Cafés mortels, il n’y a pas de posture professionnelle mais simplement le questionnement d’êtres humains face à la mort, pas de théorie non plus mais plutôt des expériences et pas de thérapie, mais un partage. Depuis deux ans, Sarah Dumont, la fondatrice du site Happy End a lancé le concept à Paris et elle cartonne. « Il y a toujours de plus en plus de monde » et depuis le premier confinement, elle les propose en mode virtuel.
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