Quand la question de la destination des cendres se pose, nous avons le choix entre la dispersion et l’inhumation. Que signifient ces deux mots ? Quelles sont les solutions possibles ? Comment ça se passe ?


Joli Départ vous éclaire sur ce sujet afin de vous aider à faire le bon choix. Aujourd’hui en France, seules deux formes de départs sont possibles :

L’inhumation ou la crémation.

La crémation représente presque la moitié des obsèques et dans 20 ans, on estime que son taux sera supérieur à 70%. S’interroger sur la destination des cendres n’est pas anodin. Que dit la loi ? Avant 2008, il était possible de conserver les urnes des défunts à domicile, mais depuis la loi a donné un statut particulier aux cendres funéraires : « Les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traitées avec respect, dignité et décence.”

Donc plus question de garder Mamie à la maison, la famille à l’obligation, en l’absence de volonté du défunt, de choisir du devenir des cendres. Pour ne pas faire de choix précipité, il est possible de conserver l’urne pendant quelques mois au crématorium. Créer un lieu de recueillement Telle une bière, l’urne peut être inhumée au cimetière ou au jardin des souvenirs d’un crématorium.

Si votre famille possède une sépulture avec ou sans caveau, il est possible d’inhumer l’urne à l’intérieur, mais également de faire une scellée sur le monument. Le cas échéant, deux solutions s’offrent à vous : la case de columbarium ou la cavurne. La case est une petite niche ou repose l’urne pour une durée déterminée entre 10 à 50 ans selon les communes. Sur la plaque, les proches peuvent graver l’identité du défunt, l’espace étant limité, la personnalisation aussi. La cavurne ou le monument cinéraire est une alternative. Appelé également le caveautin, c’est une demi-tombe qui offre plus de choix, dans la forme, les couleurs, les matériaux, les gravures…

A l’instar des cases de columbarium, le monument peut contenir jusqu’à quatre urnes et la concession peut aussi se louer entre 10 et 50 ans. Retour à la nature Si vous ne souhaitez pas aller dans un lieu particulier pour rendre hommage à votre défunt, la dispersion est une option pour la destination finale. Plusieurs solutions s’offrent à vous.

La solution « pleine nature » se décline sous différentes formes, vous pouvez disperser les cendres ou vous le souhaitez tant que ce n’est pas dans des lieux privés, ni sur la voie publique ou dans des jardins publics. Il existe des bâtons de randonnées pour disperser des cendres pas à pas. Pour une dispersion dans les airs, des vols en montgolfière ou en drone sont proposés pour être plus près des étoiles. Et pour une dispersion en pleine mer, elle doit avoir lieu à plus de 300 m des côtes et hors des voies et espaces publics maritimes.

Quant à l’immersion d’urne, elle doit s’effectuer à une distance minimum de 6 km des côtes. Dans tous les cas, il est obligatoire de faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt ainsi qu’à celle du lieu de dispersion. Chacun doit savoir où repose définitivement le défunt.